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PREMIÈRE PUBLICATION

ALBAPETRA, courriers reçus des lecteurs et lectrices

Albapetra, premier roman de Sama

6-03 / Béatrice DF / Inde

Au-delà des lieux et du temps, des fenêtres s’ouvrent. S’en échappent des bribes de vie, des phrases qui se dégustent lentement, une bienveillance joyeuse dans une humanité en éveil.

5 -03 / Pascale M / Montréal

je lis ton livre page après page, chaque personnage et chaque mot est comme une flèche qui percute très loin dans le temps, l'in-dit- cible...

4 -03 / Anika M / Paris

Le paradoxe de l'écriture.

"Quelque chose de nous s'échappe dans le présent de l'écriture, qui prend de la dimension dans le passé, ensuite, qu'on fait de cette lecture. C'est à la fois évident et complètement étranger." - PB

J'ai retourné cette phrase dix fois dans ma tête.

Le phénomène, pour moi, ne concerne pas que "la fiction" ; il est bien plus radical !

On s'oublie soi-même en permanence dans ses propres traces.

Les images qui font sens et éclairent la vision à un moment - lequel peut être celui de l'écriture - sont souvent physiologiquement difficiles à reconstruire ou à re-parcourir telles quelles a postériori.

Pour l'auteur, qui se relit à la manière d'un lecteur neuf, il s'agit chaque fois de se laisser porter par le souffle et, dans la foulée, de réactiver quelques flashs sensoriels purs.

Une surprise toujours ! Une douleur ou un délice, aussi !

5 -02 / Fouad B / Paris

Une imagination, une sensibilité au plus subtil de l'âme humaine, de l'humour à toutes les pages, des portraits à couper le souffle où le sublime s'applique à surprendre l'insignifiance et, en guise de bouquet, un puissant essai sur ce que écrire et l'écriture veulent dire. L'auteur de cet ouvrage manie avec brio la facétie et la fiction pour suggérer l'ineffable universalité de la beauté et de l'amour.

22 -01 / Isabelle CL / Paris

AlbaPetra est un livre qui fait du bien, profondément humain, à l’image de son auteur Pierre Bongiovanni qui sait, tout autant dans ses interviews que dans son écriture, nous amener à une présence radicalement bienveillante à notre singularité et ainsi accueillir l’autre dans sa propre singularité. C’est aussi une invitation à cultiver la nuance par l’exemple.

Et dans cette impression de proximité, d’intimité partagée issue de l’histoire d’un village qui pourrait être celui de chacun d’entre nous, nous partageons l’expérience de vie d’habitants qui montre par le talent de Pierre Bongiovanni le choix qui est le notre d’exprimer le meilleur de ce que peut être l’humanité envers et contre toutes les tempêtes.

16 - 01 / Isabelle TC / Côte d'Or

Un livre très attachant. A découvrir avec parcimonie, au goutte à goutte pour ne pas être submergé et pouvoir savourer chaque personnalité et toutes les émotions qui l’entourent ainsi que les belles pensées de l'auteur. C'est un livre qu'il faut laisser sur la table du salon pour s'y plonger lors d'un moment de répit et lire un portrait très humain d'un des personnages , s'en imprégner et reprendre ses activités avec cette personne qui vous accompagne. Un livre à savourer

 14 - 01 / Evelyne D / Lorraine

Une symphonie-opéra, avec des solistes et un chef d’orchestre, un ou deux leitmotiv et un fil conducteur, des moments de virtuosité et de mélodie pure ; un sujet d’inspiration, prétexte à des envolées philosophiques, des muses omniprésentes. Une symphonie construite à partir des matériaux ramassés tout au long du chemin de la vie. Epique.
Plongez. Il suffit de se laisser embarquer et d’accepter de lâcher prise. Laissez vous emporter avec l’envie d’être surpris ; avec gourmandise, parce que la langue de son auteur est riche et foisonnante ; avec confiance, parce qu’il est écrit pour ses frères humains avec empathie et bienveillance. Vous ne risquez rien. Il est des êtres qui vous enferment. D’autres qui vous libèrent. L’auteur est de ces derniers.
Voici comment j’ai reçu ce livre.
- Format sans prétention, genre livre de compagnie, première de couverture élégante et sobre, papier doux et ferme à la fois, celui des oeuvres littéraires, couleur jaune pâle. J’aime.
- Albapetra.
Alba, Albane le prénom, Albanne, village perché au-dessus de la Maurienne, en face du col du Galibier, paysage grandiose. Petra, le canyon qui flambe de toutes ses couleurs, qui n‘en finit pas de serpenter entre deux falaises engloutissant presque les visiteurs qui s’y aventurent, boyau qui se rétréci et s’assombrit. Et tout-à-coup une lumière aveuglante et le Trésor qui s’offre à vous, grandiose. Et finalement, bien après, Aubepierre. Lenteur de l’esprit.
- C’est l’écho entendu alors que j’ouvre ce livre. Je l’accueille comme une promesse. Promesse d’un monde révélé, d’une cité millénaire, universelle et contemporaine, peuplée de personnages qu’il convient de recevoir avec considération. Un endroit unique, comme tous les endroits de la terre, spécial parce qu’il m’est un peu familier. Habituellement j’ai besoin de voir le tout pour comprendre le détail. Je lis d’abord «en diagonale» afin avoir un regard d’ensemble, puis j’entame une lecture approfondie. Ici, impossible. Vous êtes sans cesse arrêté dans votre élan. Un mot étonnant se met là, en travers du chemin et vous oblige à le considérer, une expression vous percute, une phrase vous oblige à la relire plusieurs fois tant elle parait énigmatique. Ce texte vous force à prendre le temps de le déguster. (C’est bien l’objectif affiché de son auteur.) Parfois vous sentez sa réticence à vous dévoiler ce qu’il cache. Vous savez que subsiste une part d’ombre. Q’importe. C’est le propre de toute les histoires. L’essentiel est ce que l’on ressent, les échos qu’il engendre comme ce paysage qui change au gré des lumières qui le traversent. Et comment, au final, il vous enrichit et vous emmène loin dans les nuages. Il vous augmente.
- Fragments d’humanités dans un village du monde - fictions
Un sous-titre à portée universelle et qui nous ramène à une juste mesure.
- Goethe, bien. Saint-jean, tiens donc !
- Rien ne sera jamais terminé, le regard de l’homme qui a vécu, bataillé, un homme devenu sage. Vraiment ?
Ici tout sera fait pour que le lecteur, convié à une lecture lente, sorte de lui-même, s’expulse de l’espace où il se prive volontairement de ses libertés élémentaires... 
Et nous verrons comment le langage, l’écriture de l’écrivain éclaire l’ordinaire pour lui donner sens ou peut-être aussi pour le déconstruire et en faire une oeuvre d’art. Il y a du Picasso dans cet essai.
Le bord des trous noirs a été justement nommé « l’horizon des événements ».
L’hospitalité de l’horizon offre de plus grandes prodigalités : embrasser l’inconnu, sans le contraindre et l’avenir sans le restreindre. S’il est ouvert à nos rêves c’est pour les recueillir et les propulser plus loin. Par là, il nous offre momentanément le repos, celui du vaillant qui escalade sa propre montagne et non celui du guerrier qui colonise la montagne du voisin. 
Philosophie de la vie sous forme d’idéal. Mais comme tous les idéaux, c’est un objectif. Pas un but.
Par expérience, la colonisation de la montagne du voisin peut être imperceptible, partielle. Et revêtir toutes sortes de costumes pour nous leurrer sur nos propres agissements. Pardon pour cette digression.
- « le cortège des âmes »
Cette partie du livre est peuplée de personnages étranges et singuliers, ordinaires et « irremplaçables ».
Vous êtes interpellé par des noms d’ailleurs et pourtant familiers. Pas un instant, l’on ne s’ennuie. Lorsqu’un portait se termine, vous laissant un goût d’inachevé, vous y revenez aussitôt, cherchant l’indice qui pourrait vous avoir échappé et qui vous en apprendrait davantage.
L’auteur semble s’être laissé emporté dans une vision du réel, épique et truculente, une caricature, ou plutôt une déformation exubérante et bienveillante du réel. Nous sommes embarqués dans la poésie de l’auteur.
- « Ermitage »
De cette partie je ne dirai rien. Elle demande d’y revenir.
Il est question de l’écriture comme outil, comme signature, comme image de soi et reflet du monde. Comme art aussi, en ce que sa particularité nous offre une nouvelle vision du réel.
- « Lettre à Rachel »
Elle nous éclaire sur les intentions de l’écrivain.
« Les âmes pédamment fripées », citation de Gaston Roupnel, s’ajoute avec bonheur à la longue liste des expressions que j’ai dégustées avec grand plaisir. C’est un régal.
Je terminerai ce propos par la dernière phrase de ce livre,
Etant constitués de quelques fragments de la somme des souvenirs du monde et de l’intégrale des horizons possibles nous sommes maintenant parés, à notre tour, pour poursuivre le chemin. Par la parole, l’écriture et la joie. 
Cette adresse au lecteur, comme un appel à faire communauté à Albapetra ou ailleurs avec, au coeur, la joie d’être né.
 

 14 - 01 / Françoise S / Haute-Marne

Les cailloux blancs semés par Pierre ont des visages , des âmes, des vies, alors on les regarde, on les entend, on croit les reconnaître et finalement on se rend compte que le chemin emprunté est un point vibrant qui nous fait battre le cœur.
 

 14 - 01 / Muriel P / Paris

Albapetra est un vieux whiskey quI se savoure goutte à goutte, mot à mot, au coin d’un bon feu rougeoyant, à l’aune d’une vie. Foisonnement des mots, jouissance des accumulations, cavalcade des sensations, danse des idées….tous les multiples  « toi » s’y croisent, s’y rencontrent, jouent ensemble jusqu’à l’ivresse de la révélation du langage, mus par l’espérance insensée et joyeuse d’une quête de sens habitée d’ombres furtives.
Hâte de lire le roman qu’Albapetra enfantera.

 14 - 01 / Jannick T / Haute-Marne

Où l'on voit les vies, toujours à l'os, beau travail de découpe, tranché net, sans un poil de gras, sans tendon qui agace la langue, dénervé comme il faut. On peut aussi comparer son écriture a une écriture au petit point, brodée comme une tapisserie de Bayeux dont la fresque finale est une épopée. Ou a un travail de peinture de style pointilliste, chaque point est une couleur et il faut s'éloigner pour admirer et comprendre le tableau. Ou a une boite de chocolat : chaque personnage qui apparait au fil des pages ayant sa propre coloration, son amertume cassante ou sa douceur onctueuse. Lecture inclassable, plaisante, déconcertante, à reprendre ligne par ligne pour en extraire tous les sucs...

 26 - 12 / Cécile J / Belgique

J'ai terminé hier soir le récit "Albapetra" de Pierre Bongiovanni. Déjà, je le reprends, m'y replonge sans que j'arrive à dire exactement pourquoi. Juste un prénom, et le texte s'enfonce dans les brides de son univers. L'écriture est belle, subtile.
Pierre Bongiovanni est un passeur de mémoires qui tissent un lien. Ses mots m'enveloppent comme une gaze légère et je me surprends à vouloir m'évader vers ... Albapetra. Merci pour cette belle découverte.

24 - 12 / Marie Solange D / Haute-Marne

Albapetra est un tout : roman, conte, traité de philosophie, récit, poésie, fiction ? Rien de tout cela, et tout cela aussi. Inqualifiable et "trans" genre.
On peut parcourir cet ouvrage, vite, comme on traverse au galop des terres inconnues, éblouie par leur diversité en ayant le sentiment de passer à côté de l' essentiel dans cette course effrénée et enivrante.
On peut le lire... lentement, sur la pointe des yeux, comme on regarde un paysage familier et pourtant éternellement redécouvert au gré de notre état de disponibilité.
Chaque détail nous ouvrant de nouveaux univers : la masse nuageuse qui se métamorphose sans cesse, la colline boisée d'où surgissent des figures étranges, le sol moussu qui recèle une vie secrète.
Lire Albapetra, c'est porter un regard sur un monde à la fois proche, lointain, visible et intérieur.
La légèreté y côtoie la gravité, l' humour flirte avec le tragique, l' espoir prend le pas sur la désespérance. Pierre, l'auteur caché derrière le narrateur, cet être étrange et jamais étranger, célèbre encore et toujours " l'ordinaire du désastre et la permanence de la joie " pour nous aider à être prêt à accueillir le meilleur de la vie.
Parfois il me faut relire attentivement chaque mot d' une phrase comme on pousse délicatement chaque porte pour découvrir une grande maison inconnue, bienveillante et ouverte sur le monde. Et c'est bien ainsi .

 22 - 12 / Aurélie C / Haute-Marne

Je l'attendais avec impatience. Il est arrivé, comme une douce lumière sur nos coeurs empêchés. C'est un jour à marquer d'une pierre blanche, comme son titre l'indique...Ce livre n'est ni un essai, ni un roman, ni un récit, mais un peu de tout cela à la fois, avec des échos litteraires très pertinents. Il y a Petra, en Jordanie, la cité au mille visages, qui n'a pas encore tout révélé de son passé. Plus de 2000 ans après, on en parle encore. Et puis il y a Aubepierre, plus près de chez nous...

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